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PARTENARIAT DE RECHERCHE DESTINÉ À AMÉLIORER LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES DE STRESS POST-TRAUMATIQUE À LA SUITE DES ATTENTATS DE PARIS

Cyril Schiever, Président du Conseil d’administration du fonds MSDAVENIR, et Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, ont signé le 4 novembre 2016, un partenariat de recherche destiné à améliorer la prise en charge des victimes de stress post-traumatique lié aux attentats. Près d’un an après les évènements tragiques survenus à Paris, cette étude clinique, menée par les équipes de l’AP-HP, a vocation à prouver l’efficacité d’une nouvelle technique de soins innovante pour accompagner les personnes victimes de troubles psychologiques à la suite des attentats.

Pour les personnes qui ont été confrontées à des attentats – victimes mais aussi personnels de secours et soignants chargés de leur prise en charge – le risque de développer des troubles psycho-traumatiques est très élevé. Plusieurs traitements existent actuellement pour soigner ces troubles mais leur efficacité varie et leur application reste limitée à un nombre restreint de patients.

Les équipes de recherche, pilotées par le Pr Bruno MILLET, psychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) et le Pr Alain BRUNET, spécialiste du traumatisme à l’Université McGill de Montréal, s’interessent principalement au blocage de la reconsolidation du souvenir, une thérapie innovante pour atténuer les souvenirs traumatiques. Le souvenir est en effet le résultat d’un processus au cours duquel le souvenir remémoré traverse une phase d’instabilité ponctuelle avant de se consolider à nouveau dans la mémoire à long terme. Le blocage de la reconsolidation vise à empêcher la consolidation définitive de souvenirs chez les personnes victimes de troubles psycho-traumatiques forts.

Les travaux menés dans ce domaine par les équipes de l’AP-HP et soutenus par MSDAVENIR sont parmi les premiers au monde, plaçant la France à l’avant-garde de cette technique innovante.

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